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Pleine terre
Lors d’un enterrement, l’inhumation de la personne décédée peut se pratiquer soit en pleine terre soit dans un caveau funéraire. Le terme « pleine terre » désigne une fosse creusée dans le sol, sans fondation ni infrastructure. Le cercueil est donc en contact direct avec la terre. L’inhumation en caveau, en revanche, implique la mise en place d’un caisson en béton pour consolider le sol et rendre la tombe étanche.
Le choix entre l’inhumation en pleine terre et en caveau dépend du budget de la famille et, parfois, de la pratique religieuse. Certaines religions exigent, en effet, que le corps du défunt soit placé directement en terre. C’est notamment le cas pour les musulmans où l’enterrement en pleine terre est obligatoire.
À savoir, ce type d’inhumation est moins couteux et plus rapide à exécuter par rapport à la construction d’un caveau funéraire. Mais, à défaut d’une construction, l’humidité sera beaucoup plus présente. Le bois du cercueil se dégrade alors plus vite du fait de l’humidité et du poids de la terre. Après quelques années (environ 30 ans), il existe un risque que la terre se déplace et fasse bouger le monument funéraire. Une remise à niveau peut donc être nécessaire.
La pleine terre est autorisée en France sous réserve qu’elle respecte les règles de sécurité sanitaire du cimetière. Seule la semelle, qui sert d’assise à la sépulture, est obligatoire. Certaines mairies réclament également la construction d’une fausse case sous la semelle pour assurer la stabilité de la sépulture.